Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal très intime d'une esclave libre
26 juin 2022

Un nouveau départ

Je m'appelais amazone. J'étais la soumise de mon Maitre, puis son esclave, sa kajira et pour finir, uniquement sa femme. Notre couple a vécu mille péripéties. Il a évolué jusqu'à presque disparaitre. Mon précédent blog, soumise amazone, a lui aussi disparu dans les méandres d'internet. Sans volonté de ma part, celui-ci a tout simplement été suspendu. Pourquoi, comment ? Je n'en sais rien. Après un pincement au cœur après avoir réalisé la perte de plusieurs années d'écriture, je me suis dite que finalement, tout ceci n'était que la suite logique de ma transformation. Amazone n'existe plus. Tout ceci est terminé et cela est bien. Ce furent des années de découvertes, de vertiges, d'orgasmes, de larmes et de rires. Je ne regrette aucune de ces années, aucune de ces expériences. Certes, cela a failli me coûter mon couple et ma raison, mais au final, ce fut un long et magnifique parcours. Donc, plus de blog, plus d'articles à relire avec nostalgie, rien que des souvenirs bien rangés au fond de ma mémoire. Je recommence donc, à la fois ce blog et mon histoire, notre histoire. Mais différemment cette fois.

J'ai évolué, muri, je me suis transformée. Mon nom d'abord : enoza. Le premier s'écrivait "enozama" (lisez-le à l'envers et vous comprendrez que je ne suis pas allée chercher bien loin mon nouveau nom) mais cela était bien trop ardu à prononcer. Le voilà donc raccourci : enoza. Ce miroir de mon nom précédent n'est pas anodin. Je ne suis plus celle qui se cherche, qui découvre et qui se questionne, même si je le ferais encore durant toute ma vie. Je suis à la fois l'ombre et la lumière, la gentillesse et la cruauté, le noir et le blanc. Je suis multiple. Je suis celle que l'on chérie avec tendresse et celle que l'on veut punir avec dureté. Je suis la parole douce et réconfortante et les mots durs et jugeant. Je suis l'ange et le démon, la douce et la tempétueuse.

J'aime le sexe. Je suis hypersexuelle masochiste, j'aime n'être qu'un corps au service du plaisir des hommes. J'aime qu'on me possède, qu'on me traite comme une chose, qu'on m'utilise, qu'on me malmène pour ne laisser de moi qu'un être totalement soumis et larmoyant. J'aime l'intensité, la possession, la brutalité.

Je déteste la faiblesse, les hésitations, les sollicitations polies et la bienséance de la part des hommes qui veulent me posséder. Je déteste les faux dominants qui ne sont qu'au final que des petits joueurs manipulateurs. D'eux, j'en fais mes quatre heures, les malmenant et les détruisant de mes mots, me délectant de leur désarroi et de leur vaine tentative pour me dominer.

Je suis une guerrière, la vie m'a parfaitement entrainée à cela. Et mes couteaux sont affutés.

Ce fut d'ailleurs l'émergence brutale d'enoza lorsque je n'étais encore qu'amazone, soumise en quête d'elle-même, qui a failli détruire mon couple. Mon mari-Maitre en a été autant bousculé que je l'ai été. Je l'ai détesté pour sa faiblesse, ses hésitations, ses excuses pour ne pas s'autoriser à être qui il est au plus profond de lui. Pour sa mansuétude, sa condescendance malsaine. Je l'ai détesté d'autant plus fort qu'il était mon miroir. Ce que je haïssais en lui était ce que je haïssais en moi : mes hésitations, mes excuses, ma mansuétude et ma condescendance malsaine. Il me reflétait, je voyais dans ses faiblesses les miennes et cela m'a mise dans une rage hors du commun.

Aujourd'hui, nous avons soigné nos blessures mutuellement infligées. Nous avons progressé chacun de notre côté, nous sommes devenus différents et à la fois toujours les mêmes. Deux êtres pour qui les normes ne veulent rien dire, pour qui le monde, la société, n'ont aucun emprise sur leur vie. Nous sommes libres, libres de toutes contraintes, de toutes entraves.

Je suis une guerrière puissante, il est un guerrier tout autant puissant. La lutte est grande entre nous. Il se doit d'être intransigeant lorsqu'il me masterise, il se doit de mettre à genoux la guerrière dans le sang et les larmes. Je le respecte pour cela et il me respecte pour cela. Il n'y a aucune fierté de soumettre une femme qui l'est déjà, me disait-il souvent. Je ne suis pas soumise, il peut être fier de me mettre à ses pieds. Car prendre possession de ma puissance est signe d'une puissance encore plus grande.

Ceci est notre histoire, notre nouvelle histoire. Je suis enoza, il est Alpha. Et le monde nous appartient.

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Elendil permission accordé 😈😉
Répondre
E
Oserais je exiger de cette esclave le récit de ses fantasmes? Qui sait? Du fantasme à la réalité ?
Répondre
E
Quelle belle renaissance que voilà ! Bienvenue à toi enoza. Chaque pas en avant te rapproche de votre futur. Je suis impatient de te rencontrer dans ce renouveau. Qui sait ? Peut être qu' Alpha me permettra d'abuser de toi. Gros bisous a vous 2 et à très vite.<br /> <br /> Elendil
Répondre
É
Ah ma chérie, <br /> <br /> Bienvenue à enoza, et au nouveau départ de votre couple hors du commun. Inventer un nouveau chemin, créer votre lien, imaginer vos rites et nourrir vos envies, les aventures qui vous attendent sont magnifiques. Le seul impératif à mon humble avis : communiquer, encore et toujours. Votre histoire est unique, votre bdsm l'est aussi, où qu'il vous emmène le chemin sera beau, intense, difficile et passionné. <br /> <br /> Je t'embrasse fort belle enoza, mes humbles respects à Maître et à très bientôt. <br /> <br /> Tendrement, <br /> <br /> élerinna, kajira d'Elendil
Répondre
Journal très intime d'une esclave libre
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité