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Journal très intime d'une esclave libre
26 juin 2022

Fantasmes

Avertissement : ce texte est une fiction. Ce passage décrit une scène où le consentement n'existe pas. Il peut choquer et ne doit pas être pris au pied de la lettre. Dans notre univers, il est évident que le consentement est la base de nos relations. Je décris ici un fantasme où je consens à ne pas être consentente (CNC)

Ce texte est autorisé par Maitre afin de satisfaire son ami.

 

Ce que je veux n’a aucune importance, mes limites n’existent plus, mon mot de sécurité qui, jusque-là, me permettait d’arrêter le jeu comme bon me semblait est devenu inutile. Ils sont là, face à moi, immobiles et je lis dans leurs yeux leur amusement et leur détermination. Ils sont prédateurs et je suis proie.

Cette certitude me glace le sang et pourtant, je reste droite face à eux. Que peuvent-ils me faire ? L’un est mon mari, l’autre un ami de longue date. Un mot de ma part, un geste agacé, une réflexion et je les garderais à distance. Jusque-là cela a toujours suffi. Ils avancent d’un pas, je recule, soudainement incertaine de ma capacité à les maintenir sages et respectueux de ma personne. L’un dit à l’autre :

-          Elle est à nous.

Je regarde celui qui vient de parler sans plus le reconnaitre. Il est mon mari, que fait-il ? Certes, il lui est arrivé de prendre la position du dominant sadique lors de nos jeux sexuels, mais jamais il n’avait eu une telle attitude face à moi. Et jamais encore il ne m’avait ainsi offerte à quelque d’autre, fusse-il son ami. Et puis quoi encore ? Là, je suis en train de me promener dans la forêt, respirant l’air frais du matin et profitant de la tranquillité des lieux. Je ne suis pas d’humeur à subir quoi que ce soit, je n’ai pas envie de jouer, et encore moins seule avec deux hommes.

-          Ok messieurs, je vois que vous avez envie de jouer, mais pas moi. On se cale ça ce soir, entre la poire et le dessert ?

Je redresse le menton, me tiens droite, les fixe tour à tour du regard. Hors de question de les laisser faire alors que je ne le veux pas. Je me sens mal à l’aise. Ils ont un regard glacial, ils ne sont pas en train de jouer contrairement à ce que je croyais. L’un s’éloigne de quelques pas pendant que l’autre s’approche. Dans sa main, une baguette fine en bois brut. Mon cœur s’accélère, mon regard passe de l’un à l’autre, surveillant chacun de leur geste. L’autre se baisse et coupe avec lenteur une branche de houx. La panique m’envahit et je résiste à l’envie de fuir. La peur me rend agressive, je déteste ça et en même temps, cela m’a toujours protégée. Après tout, je les connais ces hommes, je les aime et les respecte. Bien entendu qu’il ne m’arrivera rien ! Je reprends le dessus sur mes émotions et arrive à sourire :

-          Et si on rentrait se boire un café ?

Ma répartie ne les fait pas rire, ni même sourire. Et je comprends. Je me retourne pour m’enfuir lorsque je sens une main empoigner ma chevelure et me tirer en arrière. Je crie et immédiatement, une autre main se pose sur ma bouche :

-          La ferme salope ! Tu la fermes ou tu vas le regretter.

Je me débats comme je peux et me retrouve projetée à terre. À plat ventre, je sens tout le poids d’un corps me maintenir au sol. Ma jupe est relevée, exposant mon cul nu. Je me tortille, injurie, me contorsionne. Une pluie de coups me coupe le souffle et stop instantanément mes jurons. Puis une douleur insupportable. J’ai l’impression que la peau de mes cuisses est arrachée à coups de scalpels. Je hurle, supplie, essaie de m’échapper, mais rien n’y fait. Une voix forte lance une menace :

-          Silence ! Si tu continues à beugler, je te tue !

Je sens une lame contre ma gorge, une  douleur vive et un liquide chaud couler dans mon cou. Je me tétanise, mon corps paralysé par la peur.

Derrière moi les coups continuent. Ma peau n’est plus que souffrance. Mon esprit explose de rage et je me force à ne plus bouger. Ils me veulent paniquée et soumise ? Ils m’auront poupée de chiffon. «  Fais-toi plaisir avec ça », lancé-je d’un ton rageur dans ma tête.

Les coups s’arrêtent enfin. Je les entends se satisfaire du sang qui coule. La branche de houx a fait son office. Je ne bouge plus, eux non plus. Ils discutent calmement, de tout et de rien. Je reste là, inutile, et me trouve complètement stupide. Je redresse la tête, les observe à la dérobée. L’un fume un petit cigare, l’autre vapote. Aucun des deux ne me surveille. Je me redresse d’un bond et pars en courant. J’entends leur rire me poursuivre et je les déteste pour ça. Je cours maladroitement entre les racines des arbres et les rochers qui bordent le chemin.

Un coup me fauche en pleine course et je me retrouve encore une fois au sol. Ils ne rient plus. Une clé de bras m’immobilise, une corde s’enroule autour de mes bras. Je ne peux plus m’enfuir ni me rebeller. Il me reste ma voix. Je les injurie, leur dis que cette fois-ci ça suffit, qu’il faut que ça s’arrête.

Et les coups pleuvent à nouveau. Gifles, coups de poing savamment placés pour ne laisser aucune trace visible, baguettes de bois. Je ne sais pas qui fait quoi, tout va trop vite. Mon esprit bascule, ma volonté flanche. Une main appuie sur ma mâchoire :

-          Ouvre !

Je m’exécute sans même réfléchir. Une queue prend place entre mes lèvres tandis qu’une main appuie avec douleur sur ma tête, imprimant un rythme rapide qui me coupe le souffle. Je crache, je hoquète, et ne peux que subir.

Un ordre lancé avec rage :

-          A quatre pattes, chienne !

La main qui appuie sur ma tête desserre son étreinte, la queue quitte ma bouche, j’en profite pour prendre une goulée d’air. Les mains derrière moi détache la corde pour me permettre de prendre la position voulue.

-          Plus vite !

L’ordre est encore plus rageur. Une nouvelle volée de coups de baguette explose sur ma peau, punition pour ma lenteur à obéir. Je me positionne comme demandé, le cul bien dressé.

A nouveau une main sur ma tête, la bite qui force ma bouche. Une autre main qui malmène mon cul, l’enduit d’un liquide froid. Non ! Je déteste la sodomie, je déteste, je déteste… Non, non et non.

Je me débats une nouvelle fois, tente de recracher cette queue qui m’étouffe, et à nouveau les coups.

-          Tu reprends ta position et tu ne bouges pas.

Le ton est calme, froid et sans appel. Je comprends que si je n’obéis pas, j’y laisserai ma vie. Je m’exécute, les larmes coulent sans que je puisse les retenir.

Ma bouche et mon cul s’emplissent des verges des Maitres. Je ne suis plus que trous au service de leur plaisir, je ne suis plus qu’objet.

Ils me lâchent, échangent de place. Je retiens un haut-le-cœur à l’idée de prendre dans ma bouche une queue qui vient de me perforer le cul. Mais le Maître a été précautionneux, il arrache d’un geste son préservatif avant de m’enfoncer sa bite dans la bouche. Je le remercie mentalement pour cette attention. L’autre décide de s’occuper de ma chatte tout en martelant mon cul de coups de poing douloureux. Je m’applique pour faire jouir le premier tout en serrant mon vagin pour satisfaire l’autre.  

Et je jouis, je jouis de sexe, de plaisir masochiste, de soumission. J’explose en mille morceaux, je me délecte de les servir, de les lécher, de me faire posséder ainsi. Ils jouissent sur mon corps et me remercient par quelques gifles bien senties.

-          Désormais, tu n’es plus rien d’autre qu’une esclave sexuelle à notre service.

Je ne réponds rien, car il n’y a rien à répondre à ça. Je les regarde tour à tour. Leur visage est dur, déterminé. Alors je murmure :

-          Oui Maitres.

Les jours qui suivirent furent hors du temps. Un ordre « En position » et me voilà à quatre pattes, le cul en l’air, offrant tous mes trous au plaisir des Maîtres. Mes mouvements d’humeur, mes hésitations furent à chaque fois sanctionnés par des flagellations au sang ou par des heures d’enfermement dans la cage en fer. J’étais pardonnée de mes erreurs et de mes manquements par mes larmes et mon sang. Ils étaient Maitres et puissance. J’étais une guerrière vaincue. Et croyez-moi, j’ai lutté, encore et encore. Mais toujours en vain.

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Commentaires
A
Elle est joueuse la chipie 😉
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E
Une bien belle fiction que tu nous présente là. Attention tout de même à ne pas éveiller la bête tapie au fond des bois. Soit sûre qu'elle te choquerait.. Merci à ton Maître d'avoir autorisé ce récit.
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Journal très intime d'une esclave libre
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